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Himalaya, l'enfance d'un chef (népalais : ??????), est un film franco-népalais d'Éric Valli sorti en 1999. Adapté du roman éponyme d'Évelyne Brisou-Pellen, le scénario est signé Louis Gardel. La musique a été composée par Bruno Coulais et a remporté le César de la meilleure Musique en 2000.

Synopsis

Dans les hautes montagnes du Népal, dans le Dolpo, à 5 000 m d'altitude, deux caravanes de nomades du sel partent vendre leur sel. Le vieux chef Tinlé, dont le fils aîné vient de mourir de façon inexpliquée, refuse de laisser la conduite de la caravane de yacks au jeune Karma qu'il accuse d'être responsable de la mort de son fils. Bravant les oracles du chamane et la colère de Tinlé, Karma lève la caravane, avant la date rituelle, suivi par les jeunes du village. Au jour fixé par les dieux, Tinlé, avec l'aide de son second fils, le lama Norbou, de son petit-fils et de ses vieux compagnons, décide, contre toute raison, de partir à son tour, pour éviter que le clan de Karma ne prenne le pouvoir. Une haine ancestrale oppose en effet le clan de Tinlé à celui de Karma.

Fiche technique:Titre : Himalaya : L'Enfance d'un chef Réalisation : Éric Valli Scénario : Éric Valli, Nathalie Azoulai, Louis Gardel, Jean-Claude Guillebaud et Olivier Dazat Musique : Bruno Coulais Production : Christophe Barratier et Jacques Perrin Société de production : Galatée Films, Antelope Films Distribution : Kino International Directeur de la photographie : Éric Guichard et Jean-Paul Meurisse Montage : Marie-Josèphe Yoyotte Langue : tibétain, allemand, mandarin, hindi Genre : Aventures Durée : 108 minutes Date de sortie : 15 décembre 1999

Distribution: Karma Wangiel : Passang Gurgon Kyap : Karma Lhakpa Tsamchoe : Pema Thinle Lhondup : Tinle Karma Tensing : Norbou / Urgien Labrang Tundup : Labrang Jampa Kalsang Tamang : Jampa Tsering Dorjee : Rabkie Rapke Gurung : Tundup Pemba Bika : Tensing

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L’IMPERMANENCE

Eric Valli a réalisé ce film à la demande de ses amis, les habitants du Dolpo afin de laisser une trace de leur culture traditionnelle qui est condamnée à disparaitre comme toute chose en ce monde. La notion d’impermanence est donc la première des valeurs que je vois apparaitre dans ce film. On peut être triste de se dire que cette culture va effectivement disparaitre avec la modernisation des transports et les nouveaux contrôles frontaliers, mais n’est-ce pas le destin de toutes les cultures de l’humanité ? Toutes les cultures du monde sont condamnées à disparaitre quels que soient les efforts que l’on fasse pour empêcher cela, ça a été le cas pour tant d’entre elles à propos desquelles nous ne savons pratiquement plus rien, sans parler de celles dont nous n’avons même plus connaissance. Et en fait, qu’est-ce qu’une culture traditionnelle à la dimension de la Terre ? Pas grand chose, en réalité ! Cela ne fait pas partie de la Terre ! Cela n’appartient qu’a la mémoire des hommes ! Ce n’est qu’un concept ! Et ce n’est pas ce qui caractérise l’homme, ce n’est pas ce qu’il est ! Le cœur de l’homme n’a pas de culture. Seul le mental de l’homme a besoin de cela pour se sentir enraciné sur cette terre où il n’est pas chez lui, pour se sentir faire partie d’une communauté, pour avoir un cadre, une sécurité, pour ne pas aller voir qui il est vraiment. Un homme qui cherche la liberté peut trouver dans son cœur sa propre culture ! Mais il doit pour cela trancher tous ses attachements afin de se débarrasser de tout ce qui n’est pas lui. Et c’est à ce moment là qu’il devient vraiment libre !!!

Quand vous percevez l’impermanence de toute chose par l’intuition vraie, alors vous vous détachez de la souffrance !

Bouddha

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